samedi 16 Nov. à 14h30
- 2h
- Salle Héron - Espace Encan
Atelier de cartographie subjective
À travers cet atelier, Blandine propose une création collective et guidée d’une cartographie très spéciale, à la manière des cartographies de son livre « Le goût d’un fleuve, la Charente ». Une cartographie que vous allez tracer, en live et ensemble, en superposant vos points de vue et vos observations. Une cartographie subjective et sensible. Elle vous propose de suivre ce cheminement : définition du territoire à cartographier (à proximité de l’Espace Encan) ; distribution d’un rôle à chaque participant ; départ en « exploration », attentifs et curieux de tout ce qui constitue « un lieu », ouverts à la découverte ou à la re-découverte. Les éléments de cette collecte originale, viendront composer une grande cartographie. À base de traits, mots, couleurs, dessins…
12 participants (adolescents/adultes)
L'artiste
Blandine Giambiasi
Blandine Giambiasi a 49 ans, elle est auteure, chercheuse et exploratrice. Sa créativité est largement inspirée par le monde rural, l’inventivité de la nature, la géographie, la cuisine et l’alimentation ; elle se lève chaque jour avec la nécessité de questionner ces gestes et savoir-faire hérités des générations précédentes, de conserver vivante cette mémoire des anciens pour inventer d’autres modèles, de bousculer les préjugés sur la ruralité. Une affaire culturelle. Son livre « Le goût d’un fleuve, la Charente » ainsi qu’une cartographie du fleuve ont été édité en 2023.
Le livre
Le goût d'un fleuve, la Charente
Un travail sur nos nourritures. Le temps était venu d’explorer ce pays qui me semblait familier. De le parcourir avec l’idée de se reconnecter au sol, aux mémoires culinaires. Aller chercher sur place ce qui est encore, aujourd’hui, sensible. Collecter largement, généreusement. Et le fleuve, c’est le lien ! Les liens. Une grande marche des sources de la Charente jusqu’à l’estuaire. Avril 2021, je me suis immergée, j’ai fait cette plongée dans les paysages. Je suis partie à la rencontre des lieux et des gens du fleuve. 385 km à pied, avec mon fils Gabin qui avait alors 9 ans (mais ça c’est encore une autre histoire). Un sac à dos, un carnet et hop.