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jeudi 14 Nov. à 10h00

  • 60 min
  • Salle Eider - Espace Encan
  • Séance présentée par Stéphane Dugast, journaliste
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Rencontre Aventure & Littérature

Olivier Weber

L’auteur

Grand reporter, écrivain, réalisateur. Lauréat du Prix Joseph Kessel, du Prix Albert Londres, du Prix de l’Aventure, du Prix des Romancières, du Prix du Livre Européen et Méditerranéen et du Prix Pierre Loti, il a écrit des romans, récits et essais. Après des études d’économie et de droit international à Paris, Nice et San Francisco, il devient correspondant de guerre en Afrique, en Asie et au Moyen-Orient. Il a couvert une vingtaine de conflits, de l’Erythrée à l’Afghanistan et du Sud-Soudan à l’Irak et à la Syrie, et a séjourné avec une quinzaine de mouvements de guérilla. Défenseur de la cause des Kurdes, il a été ambassadeur itinérant auprès de l’ONU pendant cinq ans pour la lutte contre l’esclavage et pour les droits humains. Il a réalisé des documentaires pour ARTE, France 2, France 5, Canal Plus, et deux documentaires de cinéma, qui ont remporté des prix internationaux. Il a aussi organisé différentes missions et expéditions d’aventure, notamment en Afghanistan, au Cambodge et en Amazonie. Ses romans et essais ont été traduits dans une dizaine de langues.

L’aventure est un élan vagabond qui vous laisse sur le carreau. On y entend le silence, on y vénère la solitude, denrées rares par les temps qui courent. En ce sens, l’aventure est non seulement une quête individuelle mais aussi un antidestin. L’aventure, cette possibilité d’infini dans la finitude. Et cet élan pour retrouver le monde.

Olivier Weber

Le livre

Dictionnaire amoureux de l'aventure

Éditions Plon

D’Ulysse aux himalayistes, en passant par les corsaires et les ethnologues, Olivier Weber nous livre un Dictionnaire amoureux de l’aventure très personnel. Où il est question, aussi, de soif de l’inconnu, de courage, d’empathie et d’engagement. On croisera sur ces chemins hasardeux des explorateurs, des savants, des forbans, des humanitaires, des capitaines courageux, des charlatans, tous héros ou anti-héros qui ont poussé l’écrivain à se risquer lui aussi au plus profond de l’Amazonie, sur les routes de la Soie ou encore dans des savanes africaines. En chemin sont esquissés l’art de la fuite et la propension à toujours repousser nos horizons, comme si l’esprit d’aventure gardait intrinsèquement une part de mystère mais restait accessible à tous. Cette quête de « l’inconnu immense », cher à l’explorateur Richard Burton, nous la connaissons pour beaucoup, rêveurs des confins, coureurs de méridiens, arpenteurs des bois ou pérégrins tourmentés, par volonté de dépassement de soi, goût du risque ou besoin d’humanisme. Et le voyageur passionné nous entraîne sur toutes ses routes et sentes, porté par l’appel du Grand Dehors, la tension entre l’errance et la demeure, et, toujours, par le désir de liberté.

Le livre

Au royaume de la lumière, un voyage en Himalaya

Plon Éditions

Sur le Toit du monde à la fois ombrageux et accueillant, bâton de marche dans une main, carnet dans l’autre, Olivier Weber a peu à peu trouvé ce qu’il recherchait : l’isolement, le recueillement, la méditation, le souffle poétique de la vie sauvage, comme une échappatoire à la vitesse et à la modernité. « C’était une vieille promesse. Confronté aux souvenirs des guerres que j’ai couvertes, j’ai voulu me rendre dans une contrée mythique et oubliée, le Mustang. Fermé aux étrangers jusqu’en 1992, ce petit royaume en Himalaya désormais rattaché au Népal est un “petit Tibet” à la culture protégée et sans la tutelle de la Chine. Avec deux amis, dont un aveugle, et trois Mustangais, dont un prince du pays, je me suis aventuré au-delà de l’Annapurna dans des vallées perdues, sur des montagnes isolées, dans des hameaux dépeuplés qui tutoient les cieux, dans des monastères en renaissance ou désertés. À chaque pas, le cheminement et le pèlerinage intérieur se révélaient plus importants que le sommet, le vagabondage davantage que la conquête.
Après plusieurs semaines d’une marche souvent vertigineuse, cette quête de pureté et de la “montagne intègre” furent l’occasion de réflexions sur le temps, l’hyper-communication de nos sociétés, l’empathie et la compassion, loin du rythme effréné de nos quotidiens. »

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