Échange en présence de Sophie Lavaud, himalayiste, Ulysse Lefebvre, caméraman et François Damilano, réalisateur
Elle s’appelle Sophie Lavaud. Elle veut entrer dans l’histoire de l’himalayisme. Elle n’est pourtant pas professionnelle de l’alpinisme et ne se revendique pas performeuse. Ils sont 14. Quatorze sommets de plus de 8 000 mètres, les géants de l’Himalaya, le monde de l’oxygène rare où aucun humain ne peut survivre plus de quelques heures. Sophie Lavaud a gravi 13 des plus hautes montagnes de la Terre. Elle n’est plus qu’à un sommet du grand chelem himalayen. Va-t-elle réussir ?
Au printemps 2024, elle boucle son sac pour le redoutable Nanga Parbat, montagne culminant à 8 126 mètres au-dessus des terres désertiques du nord Pakistan. À 55 ans, elle part tenter de briser une malédiction ancrée dans les mémoires : tous les Français qui ont essayé de gravir les quatorze 8 000 y ont laissé leur vie, disparus à jamais dans l’Himalaya… Tous, y compris les plus grands. Alors pourquoi elle ? Comment réussirait-elle là où les meilleurs ont échoué ? Avec son compagnon d’altitude, le népalais Sangay Sherpa, nous la suivons dans l’ascension de l’impressionnante « montagne tueuse » comme l’ont surnommée les premiers alpinistes à tenter sa conquête tant ses flancs glacés sont escarpés, ses parois hautes et vertigineuses, son ascension difficile et engagée. Le film nous immerge dans l’étrange quotidien de la très haute altitude, dans la recherche de l’équilibre précaire entre audace absolue et pulsion de vie. Ultime épreuve, spectaculaire aventure humaine, chronique d’une expédition de quarante jours, Sophie Lavaud – Le dernier sommet est le récit haletant d’un périple semé d’embûches, une confession intime d’une désarmante authenticité.
Réalisation : François Damilano // Coproduction : Nilaya productions et Caravan productions, 86 min, France, 2024
Depuis près de soixante ans, le zoologiste Iain Douglas-Hamilton étudie les éléphants d’Afrique avec passion. À 23 ans, lorsqu’il part en Afrique étudier les éléphants sauvages, il devient l’un des premiers à s’intéresser à leur comportement en milieu naturel. En 1965, il s’installe dans le parc de Manyara en Tanzanie pour sa thèse et ses travaux deviennent la référence pour tout ce que nous savons aujourd’hui sur ces animaux. Dans les années 1980, le braconnage lié au commerce de l’ivoire le pousse à devenir un militant actif, luttant pour protéger l’espèce et sensibiliser l’opinion publique. Riche d’archives personnelles en Super-8 et des témoignages de sa famille, le documentaire brosse le portrait chaleureux d’un homme hors du commun qui a dévoilé au monde l’intelligence et la sensibilité des éléphants, et a lutté pour leur survie.
Réalisation : Nigel Pope // Production : Maramedia, en association avec ARTE France, 90 min, Royaume-Uni, 2024, VOSTFR
Échange en présence de Charles Dubouloz et Symon Welfringer, alpinistes et Andy Collet, réalisateur
Déception et maladie. Séparation et doute. Le froid glacial, le vide abyssal, et la mort qui guette. Dans les neiges impitoyables de l’Himalaya, Charles Dubouloz et Symon Welfringer découvrent que la joie de vivre se trouve, peut-être avant tout, sur ces chemins périlleux. Lors de leur première expédition sur le Manaslu, leurs illusions s’effondrent. Le prestige des quatorze sommets de plus de huit mille mètres perd de son éclat. Nos deux alpinistes renoncent aux symboles pour rechercher l’essence même de leur passion. Ils se retrouvent au pied du Gyachung Kang, une montagne aussi terrible que magnifique. Malgré ses quarante-huit mètres de moins que les géants célèbres, elle demeure ignorée. C’est ici que l’art et l’audace des nouveaux pionniers de l’alpinisme peuvent s’exprimer pleinement. Le sort s’acharne : la maladie les sépare momentanément. Mais ils découvrent que la beauté inattendue se révèle souvent dans l’inattendu. Quand le mauvais temps frappe à l’aube de la réussite, au bout de l’effort et du talent, l’amitié, le rire et la volonté triomphent de tout.
Réalisation : Andy Collet // Production : Collet Brother, 50 min, France, 2024
Échange en présence de Marc Brulard, réalisateur
Sur les parois des Alpes-Maritimes françaises et italiennes, le nom de Jean Gounand résonne comme une légende. Par une ouverture engagée, une variante audacieuse ou un simple piton estampillé « JG » laissé pour protéger un mauvais pas, Jean a laissé́ sa trace sur d’innombrables itinéraires. Ses voies préférées, Jean les a parcourues plus de cinquante fois ! À l’âge de 83 ans, la passion pour la montagne qui l’a habitée toute sa vie est plus forte que jamais. C’est toujours avec une énergie débordante et le même émerveillement qu’il part grimper. Le long parcours d’alpiniste de Jean est « étoilé » de magnifiques réalisations, lui qui devait pourtant jongler avec les longues semaines d’un ouvrier d’usine de fabrication mécanique. Contemporain et partenaire de cordée de figures de l’alpinisme telles que Patrick Berhault, il est partie prenante de l’évolution de l’escalade depuis plus d’un demi-siècle. Partenaire de cordée de nombreuses femmes alpinistes, Jean a contribué́ à la féminisation de l’activité́ en initiant ses amies et en les aidant à prendre confiance pour se lancer dans des ascensions ambitieuses. A l’invitation de son ami Stéphane Benoist, Jean a accepté́ de partager ses récits d’aventures et ses anecdotes devant la caméra. C’est avec sa bienveillance et son humilité́ caractéristiques, les yeux pétillants de joie, qu’il nous a ouvert la porte de son monde vertical.
Réalisation : Marc Brulard // Production : Summit Media, 60 min, France, 2023
Dans le cadre du projet BiodiverCité porté par la Communauté d’Agglomération de La Rochelle ; la LPO et Nature Environnement 17 proposent une exposition-découverte de la faune et de la flore de notre territoire. Tous les jours à 18h00, les deux associations de protection de la nature vous accueillent pour un temps fort consacré à trois espèces emblématiques !
Les Baladeurs, un podcast du média Les Others
Une chute et c’est la mort. Voilà comment pourrait se résumer la pratique de l’escalade en solo intégral. Cette discipline qui consiste à grimper sans corde ni aucun matériel de protection est aujourd’hui mondialement célèbre. Mais 30 ans plus tôt, un jeune homme du nom d’Alain Robert réalisait déjà les solos les plus téméraires du monde. Mais à l’époque, il est rangé chez les fous. Aujourd’hui, il souhaite raconter son histoire en falaises et réhabiliter son héritage autour de trois voies marquantes dont une qui a bien failli lui être fatale. Mais si chuter c’est mourir, pour Alain Robert, grimper en solo intégral, c’est vivre.
Échange en présence de Arnaud Lauqué, réalisateur, Antoine Gannac, producteur et Matt Etxebarne, surfeur professionnel
Depuis tout petit, la réputation de casse coup lui colle à la peau. L’océan l’attire, et s’y mesurer le démange. Il est régulièrement récupéré par les pompiers sur la plage, inquiets de voir ce jeune bodyboarder prendre le large pour se frotter aux rouleaux sur sa petite planche. Matt est un jeune surfeur de 21 ans, un Basque pure souche originaire de Bidart. Depuis son plus jeune âge, Matthieu navigue entre la culture de l’Océan et celle, plus traditionnelle, de l’intérieur des terres. En décembre 2023, il a réussi un exploit extraordinaire : surfer en foil la gigantesque vague de Jaws. Depuis, il est connu dans le monde entier.
Réalisation : Arnaud Lauqué // Production : Storiz Productions, 52 min, France, 2024
Quel serait votre plus beau voyage en bateau ? Le pire surnom de votre capitaine ? Votre meilleure prise de mer ? Venez partagez votre imaginaire avec les équipes de l’association Ocean Peak autour d’un jeu ludique et certainement drôle, imaginé et conçu par leurs soins !
A partir de 10 ans.